On a souvent besoin d’un plus petit que soi

Date – Heure

Mon 08/10/18 – 18h15

Durée

1h15

Adresse – Salle

45 rue d’Ulm, Paris – Salle Henri Cartan

Présentation

Ne dit-on pas “on a souvent besoin d’un plus petit que soi” ? En réalité, cette expression, bien vraie dans la vie de tous les jours, est aussi un principe de la biologie ! En effet, l’idée d’organismes ou d’espèces isolés, à la manière de la fameuse arche de Noé, n’a pas de sens. Les interactions entre organismes vivants sont une base de la biologie : prédateurs, proies, compétiteurs… ces relations fondent les écosystèmes.

Mais parmi ces relations interspécifiques se distinguent des interactions sur le long terme plus intimes, appelées symbioses. Certaines de ces relations seront qualifiées de mutualistes (comme le poisson clown et l’anémone de mer) ou parasites (tel le mildiou qui ravagent les cultures agricoles). Loin d’être marginales, tous les organismes vivants expérimentent certaines formes de symbioses, même l’être humain et sa centaine de milliers de milliards de bactéries, appelée microbiote.

Largement inconnues, ces symbioses seraient-elles ainsi un des principal ciment des écosystèmes, des organismes végétaux et animaux, et même de notre corps humain ?

Il s’agira ici d’explorer, aux travers d’exemples divers du monde vivant, les natures des interactions symbiotiques, leurs importances biologiques et d’essayer de comprendre les particularités de leur évolution. Ainsi nous pourrons ajouter “E pluribus unum” comme une devise de la biologie… et de l’être humain !

Exposant·e