J’ai commencé à m’intéresser à l’informatique en 4ème, en cherchant comment développer des jeux vidéos. Autodidacte au début, ma famille n’étant pas informaticienne, j’ai au lycée rencontré des camarades avec qui j’ai passé un temps significatif à programmer. Simultanément, j’éprouvais un intérêt pour les mathématiques, suffisant pour que je veuille en savoir plus, mais qui passait derrière mon intérêt pour l’informatique. Le choix d’une classe préparatoire mathématique avec option informatique s’est donc plus ou moins imposée à moi. C’est durant ces deux années que j’ai eu l’impression de vraiment découvrir les mathématiques, avec leur puissance et leur rigueur. En même temps, les cours d’informatique m’ont fait découvrir la programmation fonctionelle, une approche de l’informatique plus proche des mathématiques.
Oscillant entre mon envie de faire des mathématiques et celle de faire de l’informatique, j’ai fini par choisir l’informatique en entrant à l’ENS. Mais, voulant transposer l’attrait que j’avais pour la rigueur des mathématiques à l’informatique, je m’intéresse principalement aux systèmes de preuves de logiciels, et à la sémantique des systèmes informatiques : en d’autre mots, comment modéliser mathématiquement l’informatique, et comment se servir de ces modèles pour obtenir des garanties sur les programmes.
