Dans une famille absolument pas infomaticienne, j’ai appris à programmer en autodidacte sur Internet lors d’un longue tempête de neige (pas de cours pendant 4 jours). J’étais alors en 5ème et ce fut le début d’une longue et fructueuse relation avec l’informatique.
Durant le collège et lycée, j’ai passé une partie non négligeable de mon temps libre à réaliser différents projets de jeux vidéo, jusqu’à essayer avec des succès mitigés de faire des jeux en 3D. Sur le plan mathématique, je passe aussi mon temps à apprendre de nouvelles notions (sur Wikipédia) car le contenu des cours ne me satifaisait pas.
J’arrive en prépa à Pierre de Fermat en MPSI en ayant toujours l’infomatique en tête, mais aucune idée concrète de débouché. Je découvre alors ce que sont les vraies mathématiques avec toute la profondeur qui font leur richesse. L’option Informatique de MPSI et MP peine cepandant à me satisfaire avec seulement 2 heures par semaine, donc je continue à programmer dans mon coin, travaillant sur divers projets. J’en fait même mon projet de fin de prépa (TIPE pour ceux qui connaissent).
Viens enfin l’ENS que j’intègre en 2016 en Informatique (je continue cependant à faire des mathématiques en parralèlle mais à un rythme moindre). Ici j’apprends le fond des choses, la théorie derrière la pratique. Pour donner un image, l’ENS me transforme lentement du stade de bricoleur qui répare/mélange des moteurs dans son garage au stade d’ingénieur capable de comprendre, si ce n’est de concevoir, des moteurs de classe industrielles. Du moins dans les domaines qui m’intéresse : langage de programmation, preuve formelle, compilation, système d’exploitations… J’ai encore beaucoup de choses à apprendre, mais l’ENS m’a armé des capacités de le faire. Ce sont en partie ces connaisances que j’aimerais restituer dans ce séminaire.
